Joséphine est partie en Haïti durant trois mois lors de l’été 2016 afin d’apporter son aide à l’équipe locale de Ti Gout Dlo. Elle revient sur son expérience intense de la vie sur place.

​

Un environnement précarisé

A son arrivée, elle fait un constat surprenant: "Je m'étais préparée à ce que l’environnement soit très démuni, mais c’était bien au-delà de ce que j’imaginais".

Elle raconte ainsi que, dans cette partie du pays, il y a très peu d’électricité, [que] les pannes de courant sont fréquentes et font partie intégrante du quotidien. Les journées sont rythmées (…) par la joie d’un ventilateur qui se remet soudain en marche ou par la déception suite à l’extinction subite des lumières.

Par ailleurs, le prix de la vie l’a fortement frappé : tout est si cher en Haïti que même les fruits locaux (…) coûtent une fortune. Une des préoccupations principales de l’équipe de Ti Gout Dlo consiste donc à rendre petit à petit l’orphelinat totalement autonome au point de vue de la nourriture.

​

Une maison pleine de vie

Derrière le grand portail rouge de Ti Gout Dlo, Joséphine se mêle à la vie de l’orphelinat, menée de main de maitre par une équipe dynamique dirigée par Danielle Celicourt, une femme patiente et humble qui tente par tous les moyens d’offrir un avenir aux enfants.

Les journées commencent très tôt, et sont rythmées par les repas, les tâches quotidiennes de chacun, les leçons et les jeux. Les 22 enfants jouent avec peu – des cailloux, des feuilles, de la ficelle (…) des billes ou des petites voitures offertes par l’un ou l’autre donateur. Ils dégagent une maturité et une grande force qui marquent la bénévole.

De son expérience enrichissante, Joséphine retient avant tout la richesse du peuple haïtien dans sa misère, et le caractère unique de ce diamant brut qu’est Ti Gout Dlo.